D’autres pays ont-ils également réduit la durée d’isolement de COVID-19, comme la France ?

D’autres pays ont-ils également réduit la durée d’isolement de COVID-19, comme la France ?

( 18:12) Coronavirus : Mise à jour sur la pandémie dans le monde

La nouvelle pandémie de coronavir a tué au moins 382 016 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un record établi par l’AFP, de sources officielles mercredi soir. Plus de 6 440 940 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. Les États-Unis ont enregistré plus de 107 000 décès. Puis le Royaume-Uni vient avec 39 728 décès, l’Italie avec 33 601 décès, le Brésil avec 32 548 décès et la France avec 29.021 décès.

( 17h51) Déconfinement : les quatre scénarios du Conseil scientifique

Ce mardi soir, le Conseil scientifique a envoyé au gouvernement un avis, le septième, sur les quatre scénarios possibles pour le développement de la présence du coronavirus en France en ces temps de déconfinement. Le Conseil Scientifique a ces différentes traces se sont accumulées sur la base des données disponibles sur l’épidémie actuelle, la modélisation des mesures conduisant à l’élimination du confinement, sur le circuit d’essai et sur les indicateurs relatifs aux circuits et aux systèmes d’information.

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Le premier scénario est aussi le plus optimiste. Sous celui-ci, le virus reste sous contrôle, malgré l’apparition de quelques flambées « localisées et contrôlées ». Cette option ne permettrait pas aux Français de se conformer aux mesures de lutte contre l’épidémie, à commencer par les barrières gestes pendant au moins six mois.

Dans le scénario 2, cette fois, les éclosions sont critiques, c’est-à-dire qu’elles craignent une perte de contrôle sur les chaînes de contamination. Cette situation nécessiterait des mesures décrites comme strictes et précoces, mais là encore, « localisées ». Dans de tels cas, le Conseil scientifique préconise le « renforcement des barrières gestationnelles » et ajoute : « Une stratégie massive de « testtracer-isolate ». L’allocation de ressources supplémentaires, y compris les ressources humaines, devrait être adaptée à la taille de la population à tester et à retracer. »

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Le scénario 3 examine la possibilité d’un rétablissement progressif et « à faible bruit » de l’épidémie. Ici, « les indicateurs se détérioreraient sans que les chaînes soient identifiées, ou a fortiori contrôlées ». Ensuite, des mesures doivent être prises au niveau régional et même national, si nécessaire.

Le Conseil scientifique déclare : « Dans la mise en œuvre des mesures, il faut tenir compte des conditions géographiques du redémarrage de l’épidémie. Par exemple, si toutes les régions ont une situation épidémique sous contrôle, à l’exception d’une région touchée par un « faible bruit », des restrictions à l’activité économique peuvent être considérées comme permettant une accélération de la afin d’assurer le contrôle de l’épidémie et d’empêcher sa propagation dans d’autres régions. Dans le scénario 3, une attention particulière doit être accordée à la région Île-de-France et à la situation précaire élevée. »

Dans le quatrième et dernier scénario, nous perdrions le contrôle de la propagation de l’épidémie, et nous devrons alors envisager de nouveaux confinements généralisés à l’échelle nationale ou « d’autres objectifs collectifs, économiques et sociaux ».

Le Conseil scientifique écrit : « Les autorités doivent également définir précisément leur but. Par exemple, si l’objectif n’est que de réduire la mortalité de Covid-19, l’inclusion permanente ou extrêmement précoce sera toujours préférable, mais cela ignore les conséquences néfastes de l’inclusion sur la société française. Une solution objective consiste à supposer, tout en le limitant, un hôpital de surmortalité Covid-19 associé à la stimulation des services de réanimation. Ce but peut être être atteint au moins partiellement, en augmentant la capacité de l’hôpital, en attendant le rétablissement du confinement, si toutes les autres approches ont échoué. » Afin de mieux faire face à l’une ou l’autre de ces perspectives, les experts préconisent l’élaboration d’un « Plan de prévention et de protection rapproché », appelé P2R-Covid, afin d’activer ces dispositions dès que nécessaire et dès que possible.

Il convient de noter que si 13 des membres de cet organe se sont mis d’accord sur la version finale du texte, un dernier, Jean-Laurent Casanova, a exprimé quelques réserves sur les voies choisies, s’exprimant dans le sens d’une augmentation de la « localisation, du diagnostic et de l’isolement des personnes infectieuses ».

( 16:29) Coronavirus : A Barcelone, nous emmenons les malades à la plage…

Un traitement médical, dont une partie consiste à bronzer sur les rives de la Méditerranée : c’est le programme de ces patients atteints de Covid-19 et traités à Barcelone.

Lundi dernier a été un jour important pour toute la côte espagnole : à la fin d’un long et strict confinement, les plages ont été rendues accessibles à nouveau. Dans l’hôpital de Mar susmentionné, nous avons profité de l’occasion pour, à la plage, les patients encore en soins intensifs après Covid-19.

Une escapade non seulement organisée pour la photo : d’une part, les rayons du soleil et l’air frais sont les bienvenus dans le processus de guérison ; d’autre part, cette sortie fait partie d’un programme conçu pour « humaniser » les soins intensifs.

Mais le tableau en vaut la peine pour ce que cela signifie : un retour progressif à une situation normale et une pandémie qui se déplace dans l’un des pays les plus touchés par Covid-19, avec 239 932 cas confirmés et 27 127 décès.

Les décès deviennent de plus en plus rares. Mieux encore, pour la première fois depuis le début de la crise, deux jours consécutifs, lundi et mardi, aucun décès n’a été enregistré, bien que ce chiffre devrait être rectifié. Et bien que le Premier ministre Pedro Sanchez ait demandé une prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 21 juin, il espère que les mesures du coronavirus prendront fin avant le 1er juillet. Et surtout le retour des touristes, une partie importante de l’économie espagnole.

( 15h56) Les Français veulent organiser un réarrangement d’Edouard Philippe

La majorité des Français veulent que le gouvernement modifie et redessine ses politiques, mais ils veulent aussi qu’Edouard Philippe reste Premier Ministre, selon un sondage Odoxa* publié ce jeudi. « C’est 64% des répondants qui veulent un réarrangement et 65% qu’Edouard Philippe reste à Matignon, seuls les électeurs du Rassemblement national votent principalement pour son départ », explique a réalisé l’étude d’opinion pour Aviva Assurances, le magazine Challenges et la chaîne BFM Business.

Aucune des personnalités mentionnées pour être nommées Matignon ne serait un « bon premier ministre » pour la majorité des Français. La meilleure position est Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, avec 31% de déclarations positives, liée à Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France.

C’ est aussi 73% des répondants qui veulent qu’Emmanuel Macron change de politique, mais ils sont aussi 69% convaincus qu’il ne le fera pas et 74% qu’il ne changera pas sa personnalité. Cependant, 61% croient qu’il y a une réévaluation des salaires des tuteurs, comme le président s’est engagé à lui. Malgré le début du déconfinement, 76% des Français sont rebelles à la situation économique du pays, chiffre inférieur à celui du mois précédent.

*Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 005 français âgés de 18 ans et plus qui ont été interviewés par Internet les 28 et 29 mai en utilisant la méthode des quotas (marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points).

( 3h38) Un 14 juillet Place de la Concorde et un hommage aux aidants

« Pour adapter la célébration du 14 juillet aux exigences sanitaires, la traditionnelle parade sur les Champs-Elysées sera remplacée par une cérémonie militaire Place de la Concorde, qui rend également hommage aux aidants », a annoncé l’Élysée jeudi 4 juin.

« La cérémonie sera un dispositif resserré réduit à 2.000 participants et environ 2.500 invités, conformément aux règles de la distance sociale », a déclaré le président.

« La cérémonie, qui comprend un défilé aérien, mettra en lumière la participation de nos armées à la lutte contre Covid-19, par le biais de l’Opération Résilience ; elle rendra également hommage au personnel de santé que les Français tous les soirs lors de la l’enfermement applaudi, ainsi qu’à tous les acteurs mobilisés contre le virus », a déclaré l’Elysée.

« Pour le moment, il n’est pas prévu d’ouvrir l’événement au grand public, mais la situation pourrait être revue avant le 14 juillet si la situation sanitaire est meilleure = », explique Elysée.

Le 13 mai, au Conseil des ministres, « Emmanuel Macron avait espéré que la fête nationale serait une occasion supplémentaire de rendre hommage et gratitude de la nation à tous ceux qui ont oeuvré pour lutter contre Covid-19 », a déclaré le porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

Une demande déjà faite par les élus LREM et LR en avril, quand ils ont appelé à la présence d’un « carré de soignants », ainsi que des représentants des « héros du quotidien » lors du défilé militaire annuel.

Damien Adam, député du LREM pour la Seine-Maritime et Catherine Dumas, Le sénateur LR de Paris avait envoyé une lettre à Emmanuel Macron, lui demandant : « si les conditions sanitaires le permettent, que le personnel de santé et tous nos héros quotidiens soient associés à la prochaine fête nationale (commerçants, chauffeurs de transport, décomblants, professeurs).

( 14h54) Coronavirus : quatre Français sur dix disent être financièrement touchés »

« Au-delà de la crise sanitaire, l’épidémie a également eu un impact particulièrement important d’un point de vue économique. Alors que les Français ont réduit les dépenses en raison de l’endiguement, la situation a également favorisé une augmentation des inégalités », explique Le Parisien, qui présente le 9ème baromètre Codifis-CSA. Les découverts croissants, l’explosion du budget alimentaire et le pessimisme au cours des prochains mois sont quelques-uns des symptômes de la situation actuelle.

41% des Français estiment que leur situation financière a déjà été affectée. Ceci est particulièrement important pour les commerçants et artisans (74 %) et les chômeurs (59 %). De l’autre côté du spectre, 75 % des revenus élevés considèrent que la situation n’a pas été affectée.

« Grâce à cette étude, nous voyons qu’une France à deux vitesses est apparue depuis le début du confinement. D’une part, nous avons une catégorie d’urbanistes, de cadres, de télétravailleurs et de propriétaires assez financièrement protégés malgré la situation. D’autre part, le public est déjà affaibli : femmes célibataires, avec ou sans enfants, travailleurs, étudiants, qui ont vécu la crise sanitaire et qui, au chômage ou partiellement au chômage, ont clairement vu leur pouvoir d’achat fondre. Ceux qui étaient auparavant précaires sont encore précaires », explique Julie Gaillot, directrice de la Division sociale de l’Institut de l’ASC. Face à cette situation, Louis Gallois, président de la Fédération des Acteurs de solidarité, voir une augmentation de l’aide sociale.

Bien que de nombreux Français estiment que leur situation financière a été affectée, cela se reflète également dans certains chiffres. En conséquence, les découverts bancaires augmentent et les paiements mensuels pour les prêts à la consommation ont été multipliés par six. En outre, le prix du nombre de races aurait augmenté de manière significative pour les familles avec enfants ( 70 %), avec 55 % pour l’ensemble des ménages.

Et pour beaucoup de Français, l’avenir n’est pas sous les meilleurs auspices. 80% pensent qu’ils ne reprendront pas leur pouvoir d’achat avant la crise dans les trois prochains mois. Un sur deux est également préoccupé par son avenir professionnel et 62 % craignent que la situation ne continue de se détériorer.

Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont-ils fait assez pour les Français à la lumière de la crise ? Seulement 26% des Français pensent que c’est le cas. « Il y a de l’aide accordée aux étudiants ou aux familles pauvres, mais à la fois. Reste à voir si le gouvernement peut augmenter les dépenses publiques pour aider ces Français », explique Marine de Talancé, chargée de cours d’économie à l’Université de Marne-la-Vallée, Paris

( 14:35) Confinement : ces produits que les Français consomment

« Pendant deux mois sans quitter la maison, sans chômage ou travail à distance, les Français ont été contraints de s’adapter », révèle une étude Nielsen réalisée pour Le Journal du Net et transmise par Europe 1. En conséquence, leur consommation a évolué, mais pas nécessairement de la même manière d’un département à l’autre.

Dans le top 10 des produits, dont la consommation a sauté, nous trouvons des gants ménagers et des savons. Une constatation valable pour plus de 90% des départements, avec des subtilités : en Mayenne et dans le Jura, plus de savon a été obtenu qu’ailleurs. Si la farine est un arbre a connu sur tout le territoire, il est encore plus perceptible en Loire-Atlantique. Les pâtes ne remontent pas dans le classement parce que les Français ont fait des approvisionnements dans les trois semaines précédant le confinement.

Par exemple, dans les départements où les températures étaient les plus douces pendant le confinement, la glace a augmenté de façon forte et plus forte », explique Sébastien Monard, porte-parole de Nielsen et spécialiste des consommateurs. Dans les Vosges et le Haut-Rhin, c’était la saucisse qui avait le vent dans sa poupe. Du côté de la boisson, une spécificité, encore une fois : le gin a connu une surconsommation, dans les Pyrénées-Atlantiques et dans les Pyrénées-Orientales.

( 13h56) Coronavirus : le coin des célébrités

Le prince Charles, héritier de la Couronne britannique, estime qu’il était « heureux » de souffrir seulement à la légère du nouveau coronavirus, « une expérience qui l’a rendu encore plus déterminé à travailler pour placer la nature au cœur de tout », a-t-il dit, dans une interview, par vidéoconférence, à la télévision britannique Sky News.

« Je sympathise particulièrement avec ceux qui ont perdu des êtres chers et qui ne pouvaient pas rester à leurs côtés en ce moment. C’est la chose la plus terrible pour moi », a-t-il ajouté, dans un extrait de l’interview qui sera diffusée complètement plus tard jeudi.

À l’âge de 71 ans, le fils aîné de la reine Elizabeth II a été testé positivement pour le nouveau coronavirus en mars, mais n’a subi que des symptômes bénins. Il s’est rétabli après l’isolement pendant sept jours, conformément aux directives officielles, et il n’a pas été hospitalisé.

( 12:54) Coronavirus : Mise à jour sur l’épidémie en France

« L’épidémie du coronavirus a causé 81 nouveaux décès, en 24 heures, dans les hôpitaux français, portant le nombre total de morts à 29,021 morts depuis le début de l’épidémie », selon le rapport rapporté, ce mercredi, par la Direction Générale de la Santé. « Ce record n’inclut pas les décès survenus dans les établissements sociaux et médico-sociaux au cours des dernières 24 heures ». D’autre part, la direction générale de la santé a indiqué qu’une nouvelle évaluation du MSH sera publiée le 9 juin.

« Dans le même temps, le nombre de patients en réanimation continue de diminuer. Ce mercredi soir, 13 514 personnes sont admises en France à cause du coronavirus, dont 1 210 dans les services de réanimation du pays », a déclaré la DGS. 26 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation, mais l’équilibre entre entrées et sorties est de nouveau négatif (-43). Les quatre régions les plus touchées par l’épidémie (Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France) représentaient 74% des patients hospitalisés en réanimation.

( 11h49) Post-Coronavirus : Emmanuel Macron fera des propositions dans

Juillet

« Le Président de la République, Emmanuel Macron, qui a promis de « se réinventer », intensifiera ses consultations pour « faire des propositions aux Français » entre le deuxième tour des communes le 28 juin et le 14 juillet », a déclaré Elysée mercredi, à l’issue d’une rencontre avec les présidents des trois chambres ( Sénat, Assemblée, CESE).

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a décidé de confier à Richard Ferrand (Assemblée nationale), Gérard Larcher (Sénat) et Patrick Bernasconi (Conseil économique, social et environnemental) de lui diagnostiquer sa sortie de crise d’ici la fin du mois de juin. « Il leur enverra une lettre pour définir cette mission informelle, qui se concentrera sur d’importantes questions post-crise (sociales, politiques, économiques) et conduira les transitions dans l’après-covide, dans un esprit d’harmonie nationale », a déclaré l’Élysée.

Au début du mois de juillet, le point culminant de divers travaux, tels que ceux de la « Convention Citoyenne sur le Climat » et du « Ségur de la Santé », qui participera à l’élaboration du cahier des charges pour construire le poste et matérialiser l’invitation du Président à se réinventer, à faire des propositions aux Français, après les communes  », une de l’Elysée fermée. Parmi plusieurs options, un « discours fort » du président est appelé.

Ces mesures pourraient permettre de lancer une nouvelle phase au cours de la période quinquennale, deux ans avant les élections présidentielles de 2022. Emmanuel Macron a appelé, dans son discours du 13 avril, « à nous réinventer, tout d’abord, des sentiers battus et des idéologies », avec la crise du coronavirus.

Durant la crise sanitaire, Emmanuel Macron a déjà reçu Gérard Larcher et Richard Ferrand début avril. Mardi, il a rencontré Patrick Bernasconi, le troisième L’Assemblée populaire de la République organise actuellement la « Convention des citoyens sur le climat ». Emmanuel Macron rencontrera également des organisations syndicales jeudi prochain, principalement pour discuter de la gestion sociale de la crise, comme le chômage partiel et la formation.

( 10h58) Refonte : « Ne suivez pas l’exemple de Nicolas Sarkozy »

Emmanuel Macron pouvait s’inspirer de l’un de ses prédécesseurs pour apporter un second souffle à la présidence, tandis que les rumeurs d’un remaniement secouent la chronique politique. Ce mercredi, dans C à Ve, Alain Mac a glissé que le chef de l’Etat prendrait certainement Nicolas Sarkozy comme exemple à ne pas suivre.

S’ il semble complice de Nicolas Sarkozy, dont il suivit presque les conseils, en temps de confinement, Emmanuel Macron pourrait aussi s’inspirer de son voyage pour ne pas commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur. Avec des couteaux tirés avec Édouard Philippe depuis le début de la crise sanitaire causée par le coronavirus, selon les rumeurs, après trois ans de coopération, le Président de la République serait prêt à se séparer de son Premier Ministre.

La désintégration du duo exécutif, qui déchirerait un peu plus chaque jour, aurait lieu dans un contexte de retraitement en juillet 2020, selon des sources proches de la machine présidentielle. Et selon Alain Mac, c’est peut-être une stratégie gagnante pour le chef de l’Etat. Invité au tournage de C à Vours, ce mercredi, l’essayiste s’est d’abord penché sur la gestion de la crise de la santé d’Emmanuel Macron, estimant que le président a choisi des choix libéraux.

A savoir, le déconfinement des personnes de plus de 65 ans, à partir du lundi 11 mai, et non du lundi 25 mai, ou la réouverture des écoles, contrairement à l’avis du Conseil scientifique. Malheureusement, « il n’était pas qui a pris les points de popularité », mais Édouard Philippe. Ou le Ministre de la Solidarité et de la Santé, Olivier Véran, dont la popularité ne cesse de croître.

C’ est alors qu’Alain Mac se souvient des différents « disjoncteurs » des mandats des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, à l’image de la dissolution de l’Assemblée nationale, qui a eu lieu en 1997 et commandée par Jacques Chirac. Pour l’écrivain, il ne reste qu’un changement important à entreprendre.

« Le seul disjoncteur assez simple, c’est pour changer de premier ministre », a-t-il déclaré. Et pour rappeler la présidence de Nicolas Sarkozy qui « avait souffert de ne pas changer de Premier ministre ». « S’il avait changé de Premier ministre, il aurait pu être réélu », conclut Alain Mac. Mais quand Anne-Elisabeth Lemoine lui demanda s’il s’agissait de conseils pour Emmanuel Macron, l’écrivain a préféré donner sa langue au chat donner.

( 10h27) Municipal : Edouard Philippe et la stratégie à profil bas

C’ est dans les semaines à venir que tout sera joué pour les politiciens qui espèrent un mandat dans les mairies. Par exemple, Edouard Philippe espère gagner dans sa ville Le Havre, où il a été maire entre 2010 et 2017, mais il sait que rien n’a encore été gagné.

Au premier tour des communes, celui qui avait une déclaration musculaire avec Philippe de Villiers, est arrivé en tête avec 43,6% des voix, contre 35,9% pour Jean-Paul Lecoq, son adversaire, mais il n’a pas été élu au premier tour, comme par le passé.

Selon les informations de RTL, l’actuel Premier ministre ne serait pas très serein à propos de ce deuxième tour, qui aura lieu le 28 juin. « Edward Philippe est plus stressé pour cette élection que vous ne le pensez. Il n’est pas très serein », a dit un de ses parents. Et laissez un politicien local dire : « Son souci est un peu exagéré. Edouard Philippe sait jouer humblement quand cela est nécessaire. Il sait que s’il est sûr de gagner, il perdra. »

L’ homme qui a été en première ligne, dans la lutte contre la propagation du coronavirus, avec Olivier Véran, le ministre de la Santé, pourrait rouvrir les plages et la permission de loisirs. Son adversaire politique, Jean-Paul Lecoq, craint que les électeurs fuient les bureaux de vote pour participer à des activités qu’ils ne pourraient pas faire avant près de deux mois. Moins de quatre semaines après le second tour, le résultat d’Edouard Philippe n’a jamais été aussi incertain.

( 09h56) Gouvernement : « Edward Philippe n’est pas un agneau qui attend qu’il soit viré ! »

Beaucoup de noms comme Jean-Yves Le Drian circulent déjà pour le remplacer, mais Édouard Philippe pourrait rester à Matignon. Sa performance pendant la crise du coronavirus a été réalisée dans le les sondages plutôt accueillis par les Français, mais la perspective d’un départ, lors d’un réarrangement qui pourrait avoir lieu après le second tour des communes, peut-être en juillet, reste dans toutes les pensées. Après trois ans comme Premier Ministre, celui qui est aussi candidat à la mairie du Havre, connaît les enchevages.

« Comment aurais-je fait face à cette crise si elle était arrivée en septembre 2017, avec trois mois d’expérience ? Je préfère sincèrement m’en occuper après trois ans », admet-il, en privé, selon un article de L’Express. Si le coronavirus avait invité trois ans plus tôt, il y aurait eu un désastre. Mais en 2020, le chef du gouvernement pense qu’il a bien géré les choses.

« Je pense que le ton avec lequel j’ai mis mes exercices de présentation, la dimension explicative du sujet, même s’il y a beaucoup de pression, d’informations contradictoires, si je devais le faire avec très peu d’expérience, il aurait été compliqué », aurait analysé le principal intéressé selon le magazine. « Il dit qu’il est là et qu’il fait le travail », explique l’un de ses interlocuteurs habituels auprès de L’Express.

« Elle se trouve au centre de gravité des électeurs d’Emmanuel Macron. Il s’est levé et loyal, et s’il n’a pas échappé à ce que certains autour du président ont agité l’idée qu’il n’a pas été si longtemps, il n’est pas insatisfait qu’il n’est pas devenu marcheur comme les autres, même ennuyeux », dit un ministre.

Pour sa part, un de ses amis a dit à l’hebdomadaire que « Edouard Philippe n’est pas un agneau qui attend qu’il soit congédié ! ». A priori, sans doute pour lui de conserver son poste de Premier Ministre, comme François Fillon aurait pu le faire avec Nicolas Sarkozy, dont il avait séjourné cinq ans au premier ministre. Selon L’Express, Édouard Philippe prévoit de rencontrer l’ancien Président de la République, la semaine prochaine.

Pour convaincre Emmanuel Macron de continuer avec lui ? Pendant l’incarcération, le locataire actuel de l’Elysée Nicolas Sarkozy avait appelé plusieurs fois. La figure de justice pourrait-elle atténuer les tensions possibles entre les deux hommes ? « Il ne veut pas être chassé comme un impropre », dit un ministre. Mais l’entourage d’Emmanuel Macron ne serait pas favorable à Édouard Philippe. « Tuez-le, il sera candidat contre vous en 2022 ! » , aurait lancé, selon L’Express, un conseiller Elysée auprès d’Emmanuel Macron.

( 09h39) Coronavirus : la BCE renforce son arsenal de soutien à l’économie

La Banque centrale européenne (BCE) devrait renforcer son arsenal de soutien à l’économie jeudi prochain, bien au-delà des mesures d’urgence lancées en mars, alors que l’impact du nouveau virus de la couronne promet se sentent encore plusieurs années. Selon de nombreux analystes, le programme PEPP visant à atténuer les conséquences de la pandémie, qui avait initialement affecté 750 milliards d’euros au rachat d’obligations publiques et privées, devrait être explosé de 500 milliards d’euros.

« Ce bazooka sans précédent, qui avait déjà engagé 235 milliards d’euros fin mai, devrait être prolongé jusqu’en septembre 2021 », déclare Frederik Ducrozet, stratège chez Pictet Wealth Management. « Les arguments en faveur du renforcement de la relance monétaire de la BCE ont rarement été aussi forts », explique Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.

Pour décider, les gardiens de l’euro disposeront d’un nouvel ensemble de prévisions macroéconomiques jusqu’en 2022, une évaluation cruciale de l’ampleur et de la durée de la crise.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà expliqué une baisse du produit intérieur brut de la zone euro de 8 à 12% cette année, avant une reprise avec des contours incertains. Difficulté supplémentaire : si les mesures de confinement ont entraîné un choc économique « très symétrique » affectant tous les pays à la mi-mars, le rebond semble « beaucoup plus asymétrique », note Carsten Brzeski d’ING Bank. « En raison de la virulence de l’épidémie, des secteurs touchés et des filets de sécurité utilisés pour protéger l’emploi, de nombreuses économies périphériques risquent de subir une récession plus durable », ajoute-t-il.

L’ inflation est tombée à 0,1% en mai et pourrait être nulle au cours de l’année avant de baisser brillamment à 0,7% en 2021, selon Capital Economics, loin de l’objectif de « près de 2% = » de la BCE, derrière lequel la BCE est en cours depuis 2013. Face à ce tableau sombre, la BCE ne devrait pas toucher ses taux et elle confirmera, En particulier, le taux négatif de 0,50% affecter la liquidité des banques qui ne sont pas distribuées dans l’économie.

Mais le plafond des dépôts exemptés du taux d’intérêt négatif pourrait être relevé, à un moment où l’excédent de liquidité augmente en réponse aux mesures de soutien, affirme M. Ducrozet.

D’ autre part, l’institution pourrait amener les obligations des sociétés dont la note financière est passée à une zone « pourrie » dans la mesure de ses rachats, que le marché appelle les « anges déchus ». Elle pourrait également annoncer sa volonté de réinvestir à échéance les titres participant au programme PEPP afin de mieux gérer ces actifs à long terme, comme c’est déjà le cas pour le programme de rachat d’actifs mis en place en 2015.

« Si les États de la zone euro sont endettés exponentiellement, sans parler d’un éventuel prêt européen à bientôt, la BCE discutera également de la clé de la répartition des marchés publics de la dette, qui est destiné à augmenter la part de chaque État membre dans son capital », a déclaré Fritzi Köhler-Geib, économiste en chef chez KfW.

« Des écarts par rapport à cette règle ont été observés dans le cadre du PEPP, mais pour la plupart négligeables et moins importants que prévu pour l’Italie, un pays durement touché par la crise sanitaire », note Chiara Cremonesi, stratège UniCredit.

Mais l’ouverture de ce projet technique et politique comporte un grand risque : début mai, la Cour constitutionnelle allemande a ordonné à la BCE, dans un verdict, de justifier son rachat de dettes avant août, tandis que les « clés de répartition » sont une condition préalable à leur validité.

Christine Lagarde devrait réitérer jeudi que la BCE n’est soumise qu’à la Cour de justice de l’Union européenne, qui a assoupli ses marchés obligataires. « Mais cette menace juridique pourrait raviver la peur de la désintégration de la zone euro, surtout si le le fossé économique entre les États membres s’élargit de nouveau et les actions de la BCE sont réduites », prévient Brzeski.

( 09h14) Masques : ils réduisent la propagation du coronavirus de 85%

Après avoir analysé 172 travaux scientifiques de 16 pays différents, une nouvelle étude scientifique montre que les personnes avec un masque protecteur réduisent le risque d’infection coronarienne de 85%. Cette étude, la première de son genre, a été financée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et a été publiée lundi dans « The Lancet », une revue scientifique et médicale britannique de premier plan pour la santé.

En détail, cette enquête indique que le risque de transmission du coronavirus, sans masque, est de 17,4%, mais tombe à 3,1%, seulement si la personne infectée en porte un. De même, le respect de la distance physique permet également de vous protéger très efficacement contre la contamination avec le coronavirus.

Ainsi, en l’absence d’un masque ou d’un autre équipement de protection, une personne infectée peut transmettre le coronavirus jusqu’à 12,8% si elle se trouve à moins d’un mètre d’une personne qui ne porte pas le virus. D’autre part, ce risque est considérablement réduit à 2,6 % si la distance d’un mètre est respectée. De même, le port d’une protection oculaire (visière ou lunettes) réduit considérablement le risque de contamination

« En moyenne, se tenir à un mètre d’écart réduit la probabilité d’infection par le coronavirus de 80%, le port d’un masque réduit ce risque de 85 % et le port de lunettes d’environ 78 % », résume Trish Greenhalgh, professeur de médecine à l’Université d’Oxford, à l’American Newschain CNN.

Mais le Dr Derek Chu, de l’Université canadienne Mac Master et l’un des coauteurs de l’étude, a insisté sur le fait qu’ « aucune réaction barrière ne rendait un individu complètement insensible à « Ce sont toutes ces mesures, ainsi que le lavage régulier des mains, qui aident à réduire et à ralentir de manière décisive l’épidémie », a-t-il déclaré NBC NBC émission matinale d’aujourd’hui.

( 08h20) Consommateurs : abus des mesures anti-code dans les magasins

Contrôle à distance, gel hyroalcoolique et désinfection multiple : depuis le déconfinement, les commerçants ont pris des mesures avec des coûts, souvent répercutés sur la facture du client. Une pratique qui peut être comprise, mais dans une certaine mesure : selon « 60 millions de consommateurs » certains propriétaires de garage, coiffeurs ou dentistes facturent des précautions anti-covides à un prix élevé.

Plusieurs Français ont témoigné à cet effet. Selon le magazine, les commerçants ne demandent généralement que quelques euros pour compenser l’investissement affecté aux mesures de santé contre le coronavirus. Une sorte de participation au un effort commun où personne n’a rien à ignorer.

Cela comprend l’achat d’équipements de protection et de désinfectants, ainsi que le temps consacré au nettoyage régulier et à la réorganisation éventuelle des bâtiments pour respecter les règles à distance. Sauf que « le taux peut atteindre plus de 50 euros dans certains secteurs ». Ainsi, un consommateur soulève son désaccord avec un opérateur de garage qui lui a demandé de payer 49 euros supplémentaires pour « un paquet de désinfection ».

En plus du prix demandé, le problème est que ces coûts supplémentaires ne sont parfois pas déclarés en amont. Le consommateur n’en prend conscience qu’après le fait, au moment de la caisse. Ce cas a également été rencontré lors d’un rendez-vous avec le dentiste, après quoi 20 euros supplémentaires, qui ne figuraient pas sur le devis, a été demandé à un patient.

Le magazine « 60 millions de consommateurs » souligne « les restrictions très importantes avec laquelle les dentistes face pour se protéger contre le virus », mais aussi les divers outils de l’assurance maladie pour les aider à se protéger.

En effet, ces « suppléments Covid » ne sont pas illégaux, car les prix sont assez fixes en France. Cependant, les professionnels sont tenus d’informer clairement leurs clients en amont. Il s’agit d’un affichage lisible et visible dans le magasin, mais aussi par une mention spécifique dans le devis, le cas échéant.